mardi 8 septembre 2015

Journal du 8 août 1892

Je veux, moi aussi, jouer l'automne sur mon flûteau, et tous les arbres s'agitent aux carreaux avec des gestes de serpents. On dirait qu'ils attendent que je leur ouvre la fenêtre. D'abord, les feuilles se décrochent et je vois des choses qui sont restées cachées tout l'été. Je m'achète cinquante livres de bois, et je m'offre un hiver de quarante-huit heures.

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