mercredi 31 juillet 2013

Journal du 31 juillet 1906

Je suis devenu court, tendu, rétréci, à  cause des compliments, du succès. Ma vraie nature, c'est peut-être d'être abondant, léger, spirituel. Je n'écris bien que des lettres à Marinette.

lundi 29 juillet 2013

Journal du 29 juillet 1895

Toute notre critique, c'est de reprocher à autrui de n'avoir pas les qualités que nous croyons avoir.

Jules Renard Poète (Cahiers Jules Renard n°15 - Appel à contribution)

Information publiée le mercredi 17 juillet 2013 sur le site Fabula par Perrine Coudurier (source : Perrin-Doucey Agnès)
Date limite : 1 septembre 2013
L’Association des Amis de Jules Renard publiera en février 2014 son quinzième Cahier subventionné par le CNL et la DRAC Bourgogne. Ce volume explorera, dans sa première partie, la problématique suivante :
Jules Renard poète
Parmi les célèbres formules de Jules Renard, on connaît celle qui semble stigmatiser une certaine conception de la poésie : « Des vers, c’est de la prose avec des gants et des bretelles américaines ; c’est de la prose qui pose, fait plastron comme un invité en soirée » (Journal, 17/1/1890).
Mais ne nous y trompons pas. Dans ses premiers vers un peu maladroits comme dans ses œuvres en prose ultérieures, Renard se veut poète et à ce titre assume les trois fonctions dévolues à cet art. Il sera donc à la fois créateur, artisan et inspirateur, ce qui le « sauv[era] de l’infecte maladie de la rosserie » (J, 9/1/1908).
Dans le droit fil d’Aristote et des grands écrivains classiques qu’il affectionne, il pense que ce n’est pas le mètre qui fait la poésie, mais le sujet lui-même de l’œuvre, pour peu qu’il ait une portée générale.
Mais l’art de Renard, c’est aussi une approche poétique résolument nouvelle du monde dont il nous offre une vision syncrétique. Observateur intransigeant et passionné de la nature et de l’homme, il « appren[d] à tout voir » et, au terme d’une ascèse qui souvent rompt l’illusion mimétique, il tente de saisir l’essence des êtres et des choses dans un souci permanent de vérité.
Ces quelques pistes (et bien d’autres) pourraient être explorées dans des articles n’excédant pas 300000 signes. Voici, à titre d’exemples, une liste non exhaustive d’axes qui pourraient orienter votre réflexion: Renard, poète classique ?
  • Renard « chasseur d’images » (cf. le prologue des Histoires naturelles)
  • Une poétique de l’insolite, de l’écart, de la rupture
  • Renard, « anti poète maudit » ? (cf. ces quelques formules bien frappées du Journal :
  • On peut être poète avec des cheveux courts / On peut être poète et payer son loyer / Quoique poète, on peut coucher avec sa femme / Un poète, parfois, peut écrire en français [J, 2/1/1890])
  • Jules Renard ou la « sécheresse idéale » (J, 30/9/1897) 
  • il parle aussi de « style blanc » (J, 1/8/1890)
  • Jules Renard, poète apollinien ? (cf. les trois figures fondatrices de l’art poétique : Orphée, Apollon et Dionysos)Vous êtes invité(e) à soumettre par courriel, au plus tard le 1er septembre 2013 un résumé de votre proposition d’article (3000 signes maximum), accompagnée d’une courte notice biographique à l’adresse suivante : amisjulesrenard@gmail.com. Elle sera  soumise au comité scientifique des Cahiers Jules Renard.

Calendrier
Date limite d’envoi des propositions 1er septembre 2013
Retour du comité scientifique 20 septembre 2013
Date limite pour l’envoi de l’article 20 novembre 2013 
Responsable : Association Les Amis de Jules Renard
Url de référence :
http://www.julesrenard.org

dimanche 28 juillet 2013

Journal du 28 juillet 1895

Cette pièce est, comme on dit dans les faits divers, un de ces drames malheureusement trop fréquents.

samedi 27 juillet 2013

Journal du 27 juillet 1903

Mme Lepic. Sa vertu d'honnête femme est une vertu piquée, âcre. elle garderait un sérail. Elle gardait la petite bonne et lui décachetait ses lettres. Elle en conserve une qu'elle lui a arrachée, et dont elle met les trois morceaux dans une boite:
- Mon bien-aimé, disait la petite, je vous attend ce soir. Je serais seule. Nous pourrons causser. Celle qui vous aime, Votre petite amie.
Mme Lepic dit:
- Elle fait de ma maison une maison publique. D'ailleurs, le maire me l'a bien dit: "Ce n'est pas une petite fille; c'est une chienne." Comme je le lui disait à elle: "Moi, ma fille, j'ai eu mes torts, je le reconnais. Oui, j'ai des défauts, mais sous ce rapport là, on n'a rien à me reprocher, rien, rien, pas ça!"
Et, la main écartée sur sa poitrine, elle pleure... de regret.

vendredi 26 juillet 2013

Journal du 26 juillet 1900

A Chaumot. En accouchant, elle a été prise d'une crise d'estomac. On a cru qu'elle passait. On est allé le chercher. Il arrive, et n'est pas étonné.
- Quoi? Qu'est-ce qu'elle a? Je l'ai déjà vue comme ça.
Outrée de son indifférence, elle lui crie:
- Carne! C'est toi qui m'a mis dans cet état! C'est toi qui as tout fait!
Et ils s'engueulent.
Une bouteille de champagne, offerte par Marinette, l'a remise. 
Quand elle a de ces crises d'estomac, elle boit de grands verres d'eau-de-vie qu'elle envoie prendre chez ses voisins, ou qu'elle achète.
Il est inscrit sur la liste d'Assistance, elle, pas. On l'a inscrite d'office. Elle croyait que c'était impossible, parce que l'accouchement n'est pas une maladie.

mercredi 24 juillet 2013

Journal du 24 juillet 1900

- Je vais me déshabiller, dit-elle.
- Avez-vous besoin d'un homme de chambre inoffensif?
- Je le préférerais dangereux.
- Pourquoi?
- Je saurais mieux me défendre.

mardi 23 juillet 2013

Journal du 23 juillet 1907

La vieille garde ses oies avec ses lunettes.
Elle a entendu dire que les savants lisent le latin.  Alors, elle lit du latin à haute voix, pour n'avoir pas l'air si bête. Elle s'assied sur notre banc. Elle y a tout-à-fait l'air d'une vieille savante.
Elle cueille des orties pour ses oies.
- Vous n'avez donc pas peur de vous piquer?
- Ma foi, elles piquent bien! Il y en a qui ne piquent pas, mais elles ont des dents.
Elle ne voudrait pas tomber.
- Elle pique son bâton au bord du fossé, s'appuie dessus, et son gros derrière soulève son jupon. Elle a les pieds dans des chaussons, et les jambes nues. On voit ses mollets, et c'est encore très blanc.

lundi 22 juillet 2013

Journal du 22 juillet 1887

L'amour d'une vierge est aussi assommant qu'un appartement neuf. Il semble qu'on essuie les plâtres. Il est vrai qu'on n'a pas à redouter les germes maladifs, pestilentiels, d'un autre locataire.

samedi 20 juillet 2013

jeudi 18 juillet 2013

Journal du 18 juillet 1898

Vingt-huit ans instituteur et quinze ans secrétaire de mairie à Corbigny, il a 82 médailles d'or, d'argent, de vermeil et de bronze, parmi quoi les cinq prix d'honneur des cinq derniers concours de l'Académie littéraire et artistique de Paris-Province, présidée par une femme "de grand talent",  Mme Élisa Bloch.
Et il n'a que le ruban violet! 

mercredi 17 juillet 2013

Journal du 17 juillet 1906

Petite ville. M. le juge et M. le notaire riaient beaucoup parce que M. le sous-préfet était allé aux champignons, ce matin, par cette chaleur,  et que, naturellement, il n'en avait pas trouvé un seul.

mardi 16 juillet 2013

Journal du 16 juillet 1887

J'ai passé cette nuit avec les grandes dames du XIIIe siècle: la Du Barry, la Pompadour, la duchesse de Châteauroux, et il me venait à l'esprit d'offrir au dispensateur des sorts soixante ans de ma vie pour une journée de Louis XV. Se dire que tout cela est bien passé, c'est se donner l'éternel remords d'être venu trop tard.

lundi 15 juillet 2013

Journal du 15 juillet 1899

D'énervement je me suis levé à cinq heures. Étonné que dorment encore des gens que je croyais plus matinaux. Ferme déjà vidée dans les champs, portes ouvertes. On retrouve les mêmes bœufs encore occupés à manger. Sur la route, une petite servante en corsage rose ramène des veaux  au pré.
Les oiseaux ont la voix fraîche. On peut voir le sauvage loriot jaune.
Le vent, lui, ne s'est pas encore levé. Une fumée monte toute droite.
Le soleil est doux comme une haleine tiède.Il achève un nuage, dont il déjeune.
Les brumes du sommeil, qui pesaient sur les toits, remontent.

samedi 13 juillet 2013

Journal du 13 juillet 1893

Victor Hugo seul a parlé: le reste des hommes balbutie. Quelques-uns peuvent lui ressembler par la barbe, la largeur du front, les cheveux indéracinables et casseurs de ciseaux, effroi des barbiers, et la préoccupation de jouer un rôle comme grand-père ou comme homme politique. Mais, si j'ouvre un livre de Victor Hugo, au hasard, car on ne saurait choisir, je ne sais plus. Il est alors une montagne, une mer, ce qu'on voudra, excepté quelque chose à quoi puissent se comparer les autres hommes.

vendredi 12 juillet 2013

Journal du 12 juillet 1902

Une femme allait mentir, comme d'habitude; elle s'est retenue, parce qu'elle est en deuil.

Sur les pas de Jules Renard

Une balade numérique consacrée à Jules Renard a été présentée à Chaumot et Chitry-les-Mines.



Christian Paul, député de la Nièvre et des maires de communes rurales du Pays Nivernais Morvan ont découvert, en avant-première, le sentier numérique consacré à Jules Renard. Plus de besoin de guide, le GPS déclenche les explications, animations et photos, sur la tablette.
Des balades numériques vont ouvrir au public. Elles permettent des visites guidées en plein air, à l’aide de tablettes. La première, sur les pas de Jules Renard, a été présentée aux élus.
Jules Renard au temps des tablettes
Première étape de la balade. Le groupe suit, à pied, la petite route qui mène devant la Gloriette, cette belle et imposante bâtisse qu'habita Jules Renard presque jusqu'à sa mort (*). Dans les mains des promeneurs, pas de carte, pas de guide, mais une tablette. Et soudain, devant le portail d'entrée de la Gloriette, l'appareil s'anime. Un texte audio se déclenche, présentant le lieu. Des photos d'époque apparaissent sur l'écran. D'autres animations suivent.
Ces tablettes, prêtées par l'Office de tourisme du Pays corbigeois, contre dépôt d'une caution, permettent une visite guidée en totale autonomie. « Continuez sur la route à droite », dit le message enregistré. Régulièrement, le GPS active l'appareil, qui débite ses contenus numérisés.
Les audioguides des musées en pleine nature
Vendredi soir, des élus de communes rurales, tous membres du comité du Pays Nivernais Morvan, ainsi que Christian Paul, député et président du Pays, ont découvert en avant-première ce sentier numérique consacré à Jules Renard et tracé sur les communes de Chaumot et Chitry-les-Mines. La balade sera ouverte au public d'ici la fin juillet. Au total, le Pays Nivernais Morvan a commandé et financé dix-sept circuits numériques, tous développés sous l'égide des communautés de communes (lire détail en encadré).
Cet outil novateur permettra de marcher sur les pas de Jules Renard et de faire un bon dans le temps, en utilisant les outils du XXI e siècle.
(*) Jules Renard habitait à Paris mais séjournait régulièrement à la Gloriette, à Chaumot, une maison qu'il a louée de 1896 à 1908 (il est mort à Paris en 1910).
(Jean-Mathias Joly, Le Journal du Centre, 9 juillet 2013)

jeudi 11 juillet 2013

Journal du 11 juillet 1898

Il faut qu'elle nourrisse trois personnes: elle, son père et sa mère, avec vingt francs par mois, et elle est encore encombrée de vertus. Elle prend part à tous les concours de La Mode pratique, dont on lui paie l'abonnement: ça lui coûte chaque fois le port, aller et retour, plus vingt sous de manutention. Elle n'obtient jamais rien, quelquefois un accessit d'honneur. Elle a plus de frais pour tous ces concours, qu'elle n'en aurait pour l'abonnement. Elle brode bien, mais lourd. 
Quand elle rit, ça va encore, mais quand elle pleure!... Sa figure est une pomme à cidre qu'on écrase.
Elle s'acharne à faire plaisir aux gens: elle finit par ne plus avoir un seul ami.

mercredi 10 juillet 2013

Journal du 10 juillet 1897

Son cimetière. Des coquelicots, de hautes herbes où les perdrix viendront se remiser. Un long ver sort de la terre remuée. Quelques fourmis. À chaque instant j'oublie qu'il est là, que je marche sur lui. 
Si loin que ma vie m'égare, la mort me ramènera près de lui. 
Nous lui avons fait comme une petite cage de bois blanc. 
Déjà je peux retenir ma part de terre.
Assis à l'ombre étroite du mur, je tâche de me le rappeler.
J'use son souvenir.
Les fleurs deviennent laides sur une tombe, comme de vieilles enseignes de mauvais cabarets.

mardi 9 juillet 2013

Journal du 9 juillet 1900

Aux Indes Néerlandaises, nous voyons de petites sculptures puériles pour lesquelles Rodin a une grande admiration. Guitry les admire, à côté de mon silence. Je crois que, si elles n'avaient pas presque toutes le nez cassé...

Une rue de Paris au temps de Jules Renard 3/3

Certes, la fantaisie, l'esprit de chaque marchand ou marchande, introduisaient souvent des variantes dans les paroles de toutes ces musiques que j'entendais de mon lit. Pourtant un arrêt rituel mettant un silence  au milieu d'un mot, surtout quand il était répété deux fois, évoquait constamment le souvenir des vieilles églises. Dans sa petite voiture conduite par une ânesse qu'il arrêtait devant chaque maison pour entrer dans les cours, le marchand d'habits, portant un fouet, psalmodiait: "Habits, marchand d'habits, ha...bits" avec la même pause entre les deux dernière syllabes d'habits que s’il eût entonné en plain-chant: "Per omnia saecula saeculo...rum" ou "Requiscat in pa...ce", bien qu'il ne dût  pas croire à l'éternité de ses habits et ne les offrît pas non plus comme linceuls pour le suprême repos dans la paix. Et de même, comme les motifs commençaient à s'entrecroiser dès cette heure matinale, une marchande des quatre-saisons, poussant une voiturette, usait pour sa litanie de la division grégorienne:
À la tendresse, à la tendresse
Artichauts tendres et beaux
Arti-chauts
bien qu'elle fût vraisemblablement ignorante de l'antiphonaire et des sept tons qui symbolisent, quatre les sciences du quadrivium et trois celles du trivium.
(Marcel Proust, La Prisonnière, Folio classique, p. 109)

lundi 8 juillet 2013

Journal, un jour de juillet 1905

De la paresse! Ah! il faudra bien que je l'écrive, ce livre-là! Le sot qui sent sa sottise n'est déjà plus si sot, mais le paresseux peut connaître sa paresse, en gémit, et le rester.

dimanche 7 juillet 2013

vendredi 5 juillet 2013

Journal du 5 juillet 1903

L'homme de lettres se dit quelquefois, comme s'il sortait d'un rêve: " Ah! ça, mais je n'ai pas de métier! Il faut pourtant que je me décide à en prendre un."

jeudi 4 juillet 2013

Journal du 4 juillet 1893

François Coppée m'appelle son "cher enfant". C'est très gentil de sa part, mais on a l'air de deux hommes soûls.

Actualité littéraire

Dans la collection Folio, vient de paraître:
Paul Léautaud, Journal littéraire, choix de pages par Pascal Pia et Maurice Guyot. 1304 pages, avec index.
L'édition complète du Journal littéraire de Paul Léautaud emplit, à elle seule, un rayon de bibliothèque. Elle comprend dix-neuf volumes. Ses dimensions mêmes pouvant écarter d'elle nombre de lecteurs qu'intéresse pourtant la personnalité de Léautaud, il nous a paru nécessaire d'offrir à ceux-ci une sorte d'anthologie  de ce fameux Journal [...] Les auteurs.

mardi 2 juillet 2013

Journal du 2 juillet 1904

La pudeur de la femme est un mur mitoyen. N'allez pas, imprudent, le dégrader vous-même, car il s'effritera, à la longue fera brèche, et les voisins entreront chez vous.

Une rue de Paris au temps de Jules Renard 2/3

Bien distincts dans ce quartier si tranquille (où les bruits n'étaient plus un motif de tristesse pour Françoise et en étaient  devenus un de douceur pour moi) m'arrivaient, chacun avec sa modulation différente, des récitatifs déclamés par ces gens du peuple, comme ils le seraient dans la musique, si populaire, de Boris, où une intonation initiale est à peine altérée par l'inflexion d'une note qui se penche sur une autre, musique de la foule qui est plutôt un langage qu'une musique. C'était: "Ah! le bigorneau, deux sous le bigorneau", qui faisait se précipiter vers les cornets  où on vendait ses affreux petits coquillages, qui, s'il n'y avait pas eu Albertine, m'eussent répugné, non moins d'ailleurs que les escargots que j'entendais vendre à la même heure. Ici, c'était bien encore à la déclamation  à peine lyrique de Moussorgsky que faisait penser le marchand, mais pas à elle seulement. Car après avoir presque "parlé ": "Les escargots, ils sont frais, ils sont beaux", c'était avec eux la tristesse et le vague de Maeterlinck, musicalement transposés par Debussy, que le marchand d'escargot, dans un de ces douloureux finales par où l'auteur de Pelléas s'apparente à Rameau ("si je dois être vaincue, est-ce à toi d'être mon vainqueur?"), ajoutait avec une chantante mélancolie: "On les vend six sous la douzaine..."
A suivre.
(Marcel Proust, La Prisonnière, Folio classique, p. 108)

lundi 1 juillet 2013

Journal du 1er juillet 1906

Nevers. Émotion. Entrée au milieu des jardins. Le "tacot" devient tramway.
La musique le dimanche; un seul applaudissement.
Le proviseur, souvenirs sous les grands arbres du parc.
La pension Millet est encore là, sur ses pliants.
Cette cage et cet oiseau étaient là il y a vingt-cinq ans. Je vous jure que ce sont les mêmes. Mais comme la célébrité de Gresset est quelque chose d'injuste! Son perroquet idiot.
Les élèves sont les mêmes; un peu moins de sournoiserie, peut-être. 
La Loire admirable. S'asseoir comme un duc sur un escabeau et regarder du haut de la tour. 
Souvenirs. Les cordes des bains dans le fleuve. Mes impressions d'eau froide.