dimanche 29 avril 2012

Journal du 29 avril 1890

Faire une idylle avec l'amour de deux métaux. D'abord, on les vit inertes et froids entre les doigt du professeur entremetteur, puis, sous l'action du feu, se mêler, s’imprégner l'un de l'autre et s'identifier en une fusion absolue, telle que n'en réaliseront jamais les plus farouches amours. L'un deux cédait déjà, se liquéfiait par le bout, se résolvait en gouttes blanchâtres et crépitantes.

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