dimanche 5 février 2012

Journal du 5 février 1901

[...] Onze heures du soir. Toujours ces quarante de fièvre, ce petit corps qui brûle, ce foyer intérieur qui dévore une petite âme: un reflet de la flamme s'écarte sur une joue. Sous ses paupières baissées, dort-elle?  Dors-tu? Les paupières se relèvent. elles seules ont la force de répondre.
Et la maman qui est là, elle donnerait sa vie goutte à goutte en souffrant tout entière. Qu'est-ce qu'un cœur d'homme de lettres près du sien.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

En publiant un commentaire sur JulesRenard.fr, vous vous engagez à rester courtois. Tout le monde peut commenter (Les commentaires sont publiés après modération).