samedi 11 février 2012

Le lézard

I
Fils spontané de la pierre fendue où je  m'appuie, il me grimpe sur l'épaule. Il a cru que je continuais le mur parce que je reste immobile et que j'ai un paletot couleur de muraille. Ça flatte tout de même.
II
LE MUR: Je ne sais pas quel frisson me passe sur le dos.
LE LÉZARD: C'est moi.
Jules Renard, Histoires naturelles

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

En publiant un commentaire sur JulesRenard.fr, vous vous engagez à rester courtois. Tout le monde peut commenter (Les commentaires sont publiés après modération).