lundi 12 août 2013

Journal du 12 août 1888

Au Grand Bois, après déjeuner. Assis sur un pin au-dessus d'un ruisseau qui court dans une écorce. Des bouteilles se rafraîchissent dans l'eau. Des brindilles s'y trempent, comme ayant soif. L'eau se précipite, blanche avec des flaques claires, glaciales, qui font presque mal à force de fraicheur. Mon gros bébé se penche sur mon épaule pour voir ce que j'écris. Je l'embrasse, et c'est délicieux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

En publiant un commentaire sur JulesRenard.fr, vous vous engagez à rester courtois. Tout le monde peut commenter (Les commentaires sont publiés après modération).