mercredi 16 janvier 2013

Journal du 16 janvier 1908

Marinette, pas de mauvaise humeur! Tu dois être toujours sans nuage. Sur ta netteté une ombre ferait tache.
- Mais je suis fatiguée, d'abord, puis énervée.
Si tu es fatiguée, repose-toi. La fatigue te va, non l'énervement.
La moindre humeur de toi m'est intolérable. Si tu fais, un instant, ta petite prunelle de bois, ça gâte tout. Je ne peux te voir que gaie, douce et propre, en bonne santé. Efforce-toi de ne jamais cesser d'être tout cela.
Ainsi, à force d'égoïsme, j'arriverai à faire de toi une femme incomparable.

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