samedi 11 juillet 2015

Journal du 11 juillet 1898

Jamais personne ne m'empêchera d'être ému quand je regarde un champ, quand je marche jusqu'aux genoux dans une avoine qui se redresse derrière moi. quelle pensée est aussi fine que ce brin d'herbe?
Je me moque de la grande prairie: la petite toujours m'impressionne jusqu'aux larmes. L'empereur allemand ne m'ôterait pas ce brin d'herbe.

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