vendredi 28 mars 2014

Journal du 28 mars 1902

À Chaumot. Le paysan a deux armes: son vote, et son salut.
Quand il s'aperçoit qu'on a la faiblesse de tenir à ses bonjours, il vous rend très malheureux. On l'attend. Il arrive. Il n'a pas l'air de vous voir. Quand il n'est plus qu'à quelques pas, il vous jette un regard rapide et sournois, et passe.
Qu'est-ce qu'il a? Je le saurai peut-être dans cinq ou six ans, et, très probablement, il n'a rien.

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