dimanche 27 mai 2012

Jules Renard vu par Maurice Pottecher 2/2

Suite.
J'ai eu l'occasion de séjourner chez lui, et j'ai pu constater, dès le premier soir, sa peur maladive de l'orage, et la nervosité extraordinaire que l'orage provoquait en lui. Il y avait en lui un côté de malade - et l'ascendance...
On le trouvait assis dans sa robe de chambre. Il prenait quelques notes, découragé. On lui demandait des pièces, des articles. Il se sentait vidé. Et il le disait. Facilement ému.
"Il avait de l'esprit. Quelquefois lent à venir, le trait sortait toujours. Je me rappelle qu'à Bussang était venue une actrice extrêmement brillante, la maîtresse de Porto-Riche. On lui avait présenté Jules Renard, et pendant une demi-heure, il y avait eu entre elle et Jules Renard une escarmouche étincelante.
Il n'attacha aucune importance à la pièce que Jules Princet avait tirée des Bucoliques.
(Cité par Léon Guichard, Dans la vigne de Jules Renard)

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